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"Ce numéro de la revue Global Africa est consacré à la réception de l'épidémie de Covid-19 sur le continent, aux enjeux sanitaires, sécuritaires et à la traduction locale des politiques épidémiques globales. Il rassemble les contributions d'anthropologues, de sociologues, d'historiens, et d'artistes traitant tous du rapport de l'Afrique à la viralité (virus, mesures de confinement, discours)"

Présentation d'ouvrage sur l'éducation pendant la COVID-19 dans les marges symboliques, politiques et sociales. Ouvrage dirigé par Pierre-Olivier Weiss et Maurizio Alì.; Confinement, educational continuity, distance education... With the health crisis caused by the COVID-19 pandemic, the daily life of families, students, teachers, learners and educators around the world has been disrupted, especially in certain peripheral contexts, less visible and less publicized, but also more vulnerable. This book presents a critical and comprehensive overview of studies of education in times of pandemic in these fringe realities: overseas and post-colonial territories (in Africa, Oceania, and the Americas), indigenous and rural communities, LGBTQIA+ groups, prisons, minorities, and so-called sensitive neighborhoods. Throughout the crisis, these margins have proven to be both incubators of innovation and spaces of demand, exposing the weaknesses and fragilities of national education systems and the global governance system of education.; Confinement, continuité pédagogique, éducation à distance… Avec la crise sanitaire provoquée par la pandémie de COVID-19, partout dans le monde la vie quotidienne des familles, des élèves, des enseignants, des apprenants et des éducateurs a été bouleversée, notamment dans certains contextes périphériques, moins visibles et moins médiatisés, mais aussi plus vulnérables. Cet ouvrage présente un panorama critique et global des études sur l’éducation en temps de pandémie dans ces réalités à la marge : les territoires ultramarins et postcoloniaux (en Afrique, en Océanie et dans les Amériques), les communautés autochtones et rurales, les groupes LGBTQIA+, les prisons, les minorités et les quartiers dits sensibles. Tout au long de la crise, ces marges se sont révélées à la fois des incubateurs d’innovations et des espaces de revendication, en dévoilant les faiblesses et les fragilités des systèmes éducatifs nationaux et du système de gouvernance planétaire de l’éducation.

Contributors; Sinjae Yoo, Marie-Alexandrine Sicre, Paul Myers, Charlotte Laufkoetter, PatriciaMiloslavich (SCOR), Clement Brousse, Radhey Shyam Goyal, Debdas Ray, Alexander Fekete, Li Li, AnjaScheffers, Timothy Adivilah Balag'kutu, Zhangcai Qin, Montserrat Koloffon Rosas (Future Earth),IMBeR Scientific Steering Committee, Avit Bhowmik (Karlstad University), Bob Webb (AustralianNational University), Magdalena Stoeva (International Union for Physical and Engineering Sciences inMedicine (IUPESM), Marcelo Knobel, Roberto Lent (Brazilian Academy of Sciences), Paul ArthurBerkman (UNITAR), Paulo S. R. Diniz, Roberto Schaeffer (Federal University of Rio de Janeiro), WFEO:Elizabeth G. King, Amy L. Brooks, Jose Vieira, Gong Ke, Marlene Kanga, William Kelly, K. N. Gunalan.; Position paper of the Scientific and technological community major group position paper for the 2022 high-level political forum Building back better from the coronavirus disease (COVID-19) while advancing the full implementation of the 2030 Agenda for Sustainable Development; The Scientific and Technological Community Major Group, jointly facilitated by the International Science Council and the World Federation of Engineering Organizations (WFEO), submitted a position paper for the upcoming 2022 High-Level Political Forum (HLPF), which will be held on 5-15 July. The theme of the HLPF this year is “Building back better from the coronavirus disease (COVID-19) while advancing the full implementation of the 2030 Agenda for Sustainable Development”.

En juin 2020, le Président de la République a instauré, dans l’indifférence générale, une « Mission d’évaluation de l’exécutif sur la gestion de la crise due au Covid-19 ». Présidée par un infectiologue et épidémiologiste suisse réputé (le professeur Didier Pittet) et composée d’experts, cette instance apolitique était chargée de porter une appréciation sur la gestion, par le gouvernement, de la crise sanitaire. Ce billet tente de mettre en lumière les raisons de cette création et les dysfonctionnements institutionnels qu’elle révèle.

Notre quotidien de chercheur·es était perturbé par la pandémie et nous étions moins concentré·es sur nos objets de recherche. Nos regards étaient captivés par les bouleversements majeurs qui se produisaient sous nos yeux. Dans ce contexte de sidération provoqué par la crise sanitaire et la mise en place du confinement, un groupe d’échanges initié par Eve Bureau-Point et co-animé par Melissa Blanchard, Brigitte Juanals et Mylène Hernandez s’est mis en place fin mars 2020 au Centre Norbert Elias. Alors que le Centre Norbert Elias a une longue tradition de recherche sur les questions de santé, il nous a semblé important d’impulser une dynamique d’échange autour de la pandémie de COVID 19. Environ 25 chercheur·es des diverses thématiques du laboratoire ont participé. Nous nous sommes réuni·es une fois par mois et, à partir de nos affects, de nos idées et de nos lieux d’observation, nous avons partagé nos questionnements et réflexions. Des synergies se sont parfois créées qui ont abouti à des dynamiques collectives (observations de terrain mutualisées, comparaison de contextes de vulnérabilité, co-écriture ou tout simplement écoute et partage). Plusieurs exemples sont mentionnés dans ce billet. Cet espace de discussion a également permis de parler des projets en cours, ou en éclosion, impliquant les membres du CNE (présentés dans ce billet), notamment le projet CoMeSCov dont l’équipe s’est confrontée au terrain (Carry-le-Rouet) dès la première quatorzaine des Français rapatriés de Wuhan.; Notre quotidien de chercheur·es était perturbé par la pandémie et nous étions moins concentré·es sur nos objets de recherche. Nos regards étaient captivés par les bouleversements majeurs qui se produisaient sous nos yeux. Dans ce contexte de sidération provoqué par la crise sanitaire et la mise en place du confinement, un groupe d’échanges initié par Eve Bureau-Point et co-animé par Melissa Blanchard, Brigitte Juanals et Mylène Hernandez s’est mis en place fin mars 2020 au Centre Norbert Elias. Alors que le Centre Norbert Elias a une longue tradition de recherche sur les questions de santé, il nous a semblé important d’impulser une dynamique d’échange autour de la pandémie de COVID 19. Environ 25 chercheur·es des diverses thématiques du laboratoire ont participé. Nous nous sommes réuni·es une fois par mois et, à partir de nos affects, de nos idées et de nos lieux d’observation, nous avons partagé nos questionnements et réflexions. Des synergies se sont parfois créées qui ont abouti à des dynamiques collectives (observations de terrain mutualisées, comparaison de contextes de vulnérabilité, co-écriture ou tout simplement écoute et partage). Plusieurs exemples sont mentionnés dans ce billet. Cet espace de discussion a également permis de parler des projets en cours, ou en éclosion, impliquant les membres du CNE (présentés dans ce billet), notamment le projet CoMeSCov dont l’équipe s’est confrontée au terrain (Carry-le-Rouet) dès la première quatorzaine des Français rapatriés de Wuhan.

Nom du blog/carnet : Carnet de l'EHESSNom du dossier : Perspectives sur le coronavirushttps://www.ehess.fr/fr/carnet/coronavirus/«-nous-pouvons-combattre-dans-urnes-»-identité-politique-et-covid-19-aux-états; Le 10 mai 2020, les États-Unis ont pris la première place dans le classement mondial du nombre de cas de Covid-19. Quelques mois plus tôt, Donald Trump avait tenté de rassurer les Américains en affirmant que le virus aurait été sous contrôle pour Pâques. Puis il proclama que la pandémie serait finie à l’été car la chaleur tuerait le virus. Alors que j’écris ce billet, un nouveau président a été élu, et les vaccins nous font entr’apercevoir une lueur d’espoir. Sur CNN les présentateurs ont cessé de qualifier chaque jour qui passe comme le « pire jour » si on considère le nombre de cas de coronavirus. À la place, défile sur les écrans le nombre croissant des personnes vaccinées, côtoyant les images de fusillades de masse et celles de toujours plus d’hommes noirs abattus par la police. L’année dernière, les chaînes d’informations recommandaient de passer les fêtes de fin d’année pour ainsi dire en solitaire, faisant de Zoom ou Skype des outils d’adaptation des traditionnelles retrouvailles. La pandémie a augmenté la visibilité des cassures raciales, sociales et politiques dans le pays. Les États-Unis n’ont jamais eu de réponse cohérente qui aurait imposé un confinement national, contrairement à la France ou à la majorité des pays européens. Quelques États isolés ont appelé au port du masque obligatoire dans les espaces publics, mais treize États n’ont promulgué aucun décret sur le masque.

Premier pays touché par l'épidémie de Covid-19, la Chine a pris des mesures de confinement sans précédent qui ont entraîné un repli historique de sa croissance d'au moins 6 % au premier trimestre 2020. L'amélioration progressive des conditions sanitaires à partir du printemps a toutefois permis un rapide rebond. Au total, en 2020, la croissance aurait été de 2,3 %-certes le taux le plus bas depuis 40 ans, mais une remarquable performance en comparaison de celles des autres grandes économies mondiales, toutes en récession. Fruit d'un séminaire sur le travail en Chine débuté en 2020, ce texte revient sur les transformations durables du marché de l'emploi par l'épidémie. Un marché du travail sous tensions Les migrants d'origine rurale sont depuis trois décennies les principaux artisans de la croissance, représentant un tiers des 800 millions de travailleurs chinois.

Note de la Fondation F. Ebert; Le paysage social et syndical français dans le contexte de l'épidémie de covid-19. Texte acessible en ligne sur le site de la Fondation F. Ebert : http://library.fes.de/pdf-files/bueros/paris/18011.pdf

https://theconversation.com/linde-en-apnee-sous-la-deuxieme-vague-de-la-covid-19-160980; International audience

La crise sanitaire a mis brutalement l’accent sur la relation de dépendance que l’agriculture intensive provençale entretient avec la force de travail migrante. Le projet FINCA (Frontières, Im-mobilisations et Néolibéralisme en temps de Covid dans l'Agriculture) considère la pandémie comme une opportunité et un révélateur du rôle joué par les frontières dans la configuration d’espaces de production connectés par la globalisation des flux de marchandises, de main-d’œuvre et de capitaux. Le projet contient un volet filmique, porté par Clara Devret qui consiste en la réalisation d’une série de « capsules » vidéo (formes courtes) autour de l’importation de la main d’œuvre immigrée dans l’agriculture méditerranéenne et plus particulièrement dans le bassin de la Crau, terrain des recherches en cours. Il est centré sur les effets induits par la crise de la Covid-19 sur l’importation de cette main d’œuvre. Ces vidéos cherchent à remettre au centre de nos préoccupations, l'alimentation, la manière dont elle est produite et à visibiliser les coûts sociaux et sanitaires que le modèle d'agriculture intensive impose aux ouvrier.es agricoles.; Dans cet entretien, Yasmine Tellal, ouvrière agricole marocaine décrit les conditions de vie et de travail qu’elle a endurées dans le cadre d’un détachement frauduleux de plusieurs années dans les champs et stations d’emballage provençales. Elle raconte son départ d’Espagne où elle résidait depuis plus de vingt ans au moment de la crise économique de 2008, sa découverte des conditions dégradées d’emploi en Provence puis sa lutte dans les tribunaux, au côté de quatre autres collègues depuis 2012.