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  • COVID-19
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  • Authors: Renaud, Thomas; Arnault, Louis; Jusot, Florence;

    Le projet européen SHARE (Survey on Health, Ageing and Retirement in Europe) a mis en œuvre, à l’été 2020 puis à l’été 2021, deux enquêtes spécifiques relatives à la pandémie auprès du panel de répondants habituellement sollicité tous les deux ans dans le cadre de l’enquête conventionnelle SHARE. Ces enquêtes SHARE-Corona v1 et v2 ont ainsi permis de suivre l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les conditions de vie et de santé des Français et des Européens de 50 ans et plus, à court et à moyen terme. À l’été 2021, plus de 11 % d’entre eux avaient probablement déjà contracté le Covid-19, en France comme en Europe, et près des deux tiers déclaraient ressentir encore des symptômes persistants s’apparentant à des « Covid longs ». Bien que les tests de dépistage du Covid-19 aient été globalement disponibles et encouragés par les politiques publiques, seule une personne de 50 ans et plus sur deux avait déjà réalisé un test de dépistage du Covid-19 à l’été 2021.La majorité des répondants avait adopté des comportements de prévention du Covid-19 conformes aux recommandations dès le début de l’épidémie. À l’été 2020, plus de 80 % des européens disaient « toujours » veiller à se laver ou désinfecter les mains, près de deux tiers d’entre eux respectaient « toujours » le port du masque et/ou les règles de distanciation physique, et un répondant sur deux avait suivi scrupuleusement les injonctions à réduire ses interactions sociales en bannissant les visites à l’extérieur du ménage ou les réunions avec 5 personnes ou plus. Si le respect des gestes-barrières s’était légèrement érodé à l’été 2021, la couverture vaccinale contre le Covid-19 était déjà importante à cette date, avec près de 85 % des panélistes ayant reçu au moins une dose, cette proportion augmentant avec l’âge. En France, 40 % de ceux qui n’étaient pas vaccinés se déclaraient opposés à la vaccination contre le Covid-19.Au cours de la période, un tiers des personnes enquêtées se sont senties tristes, anxieuses, ont connu des troubles du sommeil ou se sont senties seules et environ 20 % d’entre elles ont connu des difficultés à équilibrer leur budget. Ces proportions ne sont toutefois pas supérieures à celles observées dans les enquêtes SHARE traditionnelles, suggérant que les personnes de 50 ans et plus n’ont pas connu de dégradation notable de leur sentiment de solitude, de leurs symptômes dépressifs ou de leur situation financière pendant la crise sanitaire.Les pics de l’épidémie et les réorganisations induites dans les systèmes de soins ont généré de nouvelles difficultés pour accéder aux soins. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, environ une personne sur dix déclare avoir renoncé à recourir à des soins par peur de la contamination, en France comme dans toute l’Europe. Une proportion identique de répondants déclare avoir fait face au moins une fois à l’impossibilité d’obtenir un rendez-vous médical. Les répondants ont enfin subi des annulations et reports de soins, particulièrement massifs lors de la première vague épidémique : plus d'un répondant sur trois déclarait alors avoir eu au moins un soin ou un rendez-vous médical reporté. En France, seuls 60 % de ces besoins de soins non couverts avaient pu être rattrapés à l’été 2021, avec un non-rattrapage des soins particulièrement marqué chez les hommes de moins de 65 ans. Collection "Données, Numérique, Santé en Société"

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  • Authors: Blomberg, Niklas; Willems, Marieke; Martin, Corinne S.; Smith, Andy; +7 Authors

    As seen during the COVID-19 pandemic, and other infectious disease outbreaks, researchers, health care professionals and "citizens (in terms of consent to share)" need to store, document, share, access, analyse, link and process research and clinical data across disciplines and national borders in a coordinated response. Like other infectious disease outbreaks, such as haemorrhagic fevers (e.g. cholera), COVID-19 will remain a societal challenge beyond the immediate outbreak, considering its destructive and disruptive impact on healthcare systems and the global economy. In addition to SARS-CoV-2, the pathogen at the source of COVID-19, the risk from other emerging pathogens also persists, which will require similar concerted action to identify and characterise infections with pandemic potential, and enable rapid public health action to mitigate health and societal impacts. Provision of comprehensive open data on infectious agents and related diseases during outbreaks supports evidence-based decision-making across scientific, medical, public health and policy domains and promotes reproducibility of research outcomes. European readiness for future pandemics is of utmost importance, and whilst preparedness for such eventualities requires provisions for e.g. rapid vaccine production and public procurement for personal protective equipment - far outside the scope of BY-COVID - the ‘open data’ aspects is a key component that should be addressed to ensure the preparedness of infrastructure as part of existing frameworks such as the European Open Science Cloud (EOSC). Contributing to enhance data sharing and utility for streamlined local to global public health decision-making and action, as defined by the World Health Organisation (WHO) as a key objective in the Global genomic surveillance strategy. In pandemic times, the mobilisation of raw viral sequences and the identification and monitoring the spread of SARS-CoV-2 variants is particularly important. The BeYond-COVID (BY-COVID) project was funded by the European Union under the call “FAIR and open data sharing in support to European preparedness for COVID-19 and other infectious diseases” (HORIZON-INFRA-2021-EMERGENCY-01) and will run until 2024, to make COVID-19 data accessible to research scientists and others such as medical staff in hospitals or government officials. The world has generated vast amounts of data in response to the COVID-19 pandemic, and is still generating more. This data comes from many different sources, and identifying, connecting and integrating it for effective analysis is challenging on many fronts. This Policy Brief presents preliminary results from the BY-COVID project as part of its comprehensive, sustainable and evidence-informed plan to effectively promote and improve FAIR (Findability, Accessibility, Interoperability, and Reusability) and open data sharing in support for European preparedness for COVID-19 and other infectious diseases. The Brief also places the project and its results in the context of the upcoming EOSC Partnership, the development of the European Health Data Space (EHDS) and the European Health Emergency Preparedness and Response Authority (HERA).Policy paper in brief Authors: Niklas Blomberg (ELIXIR) ORCID: 0000-0003-4155-5910, Marieke Willems (ELIXIR) ORCID: 0000-0001-9664-6225, Corinne S. Martin (ELIXIR) ORCID: 0000-0002-5428-2766, Andy Smith (ELIXIR) ORCID: 0000-0002-6025-9271, Elaine Harrison (ELIXIR) ORCID: 0000-0003-1149-2242, Carazo, Jose-Maria (CNB-CSIC) ORCID: 0000-0003-0788-8447, Enrique Bernal-Delgado (IACS) ORCID: 0000-0002-0961-3298, Iris van Dam (ScienSano) ORCID: 0000-0002-3965-6184, Romain David (ERINHA) ORCID: 0000-0003-4073-7456, Patricia M. Palagi (SIB) ORCID: 0000-0001-9062-6303, Martina Draščić Capar (CESSDA) ORCID: 0000-0001-8848-3008

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  • Authors: Bertrand, Aliénor; Giraudoux, Patrick; Macé, Arnaud;

    National audience; Cet ouvrage propose une réflexion commune sur la pandémie du virus Sars-CoV-2, par un groupe de chercheurs de différentes disciplines.Il s'agit de mieux la comprendre en la situant dans les différentes lignes temporelles qui la constituent, notamment celles de l’évolution démographique, de la multiplication des zoonoses et des mobilités liées aux mondialisations.Sont également étudiées les chronologies des dispositifs de surveillance ; des cadres politiques, économiques, juridiques de préparation aux crises ; des politiques de traitement des épidémies.Celles, aussi, de la résistance aux mesures sanitaires, de la gestion de crise en hôpital, en Ephad et du confinement familial, étudiant.Sans oublier les aspects essentiels de la réorganisation sociale, économique, de l’action sur l’avenir, à court, moyen et long terme et des crises écologiques plus globales du climat et de la biodiversité.

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  • Authors: Carminatti, Nathalie; Lefer Sauvage, Gaëlle; Messaoui, Anita; Roelens, Camille;

    Un regard rétrospectif sur les expériences passées des crises sociétales n’est pas chose inutile quand un chercheur en sciences sociales essaye de comprendre la manière dont les populations se positionnent face aux crises, aux changements, aux accélérations des changements et des crises, notamment environnementaux, sociaux, sanitaires. Car les liens entre migrations des populations et phénomènes climatiques, sécheresse, pénuries d’eau et maladies, guerres, sont nombreux et aisément discutés dans la littérature, tels un tout des mouvements du monde humain et du rapport avec sa nature.De ce type de phénomènes, il nous a semblé utile de proposer collectivement dans le cadre de ce dossier une approche que l’on peut nommer, avec Morin, complexe (1999/2000 ; 2011/2012), ou encore, avec Wolton, indisciplinée (2012). Telle nous semble être une condition pour que la rencontre de la multiréférentialité et l’interdisciplinarité constitutives des sciences de l’éducation et de la formation (Mialaret, 1976/2017) et d’une optique prospective (Berger, 1962/1967 ; Gaudin, 2005/2013) permette à ces deux démarches intellectuelles de donner, ensemble, leurs meilleurs fruits.Considérer la dernière des crises sanitaires choc, à savoir le COVID-19, comme un phénomène global d’un ensemble de crises planétaires (environnementale, sociale, sanitaire) devient alors un point de départ du numéro de revue. Cette crise, au sens de Kaës (1979), à savoir une épreuve du sujet pour le sujet, a provoqué une sorte de confusion à laquelle il sera possible de donner une signification dans l’après-coup. Le travail de remémoration qui suit la crise sanitaire du COVID-19 semble avoir laissé « des cicatrices dans le corps du sujet, dans ses affects, dans ses liens et dans ses savoirs » (Kaës, 1988). Ces crises ont révélé une réelle adaptation de la part des enseignant.e.s, des formateur.trice.s et des éducateur.trice.s (Boudokhane-Lima et al., 2021 ; Carreras et Couturier, 2023 ; Weiss et Ali, 2022). Le système éducatif dans son entièreté a été mis à mal et a subi, au moins pour un temps, une sorte de dérèglement. En effet, pour survivre à cette crise, de nouveaux dispositifs ont vu le jour pour “faire classe en dehors de la classe” (Carminatti, Gomez et Carnus, 2022). Pour un temps, il n’y avait plus de cadre, donc comme une impossibilité de vivre.Pourtant, Ricoeur (1988) désigne la crise comme un phénomène transitoire, une rupture d’équilibre. S’ensuit, une crise d’identité où chacun (enseignant, parent, élève) se pose la question de sa place dans le système : l’enseignant, notamment, a dû mettre en place de nouveaux dispositifs où la dévolution (Brousseau, 1998) trouve une place toute particulière. De la présence en classe à la présence à distance, de la continuité à la discontinuité pédagogique, du synchrone à l’asynchrone, toutes ces notions sont aujourd’hui à revisiter pour entrer dans un monde en transition.Si la crise est un phénomène transitoire, elle semble apparaître comme l’emblème du présent. Le mot grec krisis signifie décision : c’est le moment décisif dans l’évolution d’un processus incertain. La question de la décision est centrale sauf qu’aujourd’hui la crise est marquée du sceau de l’indécision et de l’inanticipé.Anticiper n’implique pas les mêmes processus que prévoir (Lesca, 2008). Anticiper revient à détecter les signes énonciateurs d’un possible changement dans l’environnement, être à l’affût ou être en veille active des signes (telle l’enquête de Auray, 2016 ), et considérer que les événements vont se produire, impliquant une démarche de mise en avant des obstacles. L’anticipation met le sujet dans une logique hypothético-déductive : il prend conscience des possibles, pondère, se met en condition pour agir ou éviter les coups.Prévoir, c’est « voir à l’avance », se mettre en état d’une pleine attention (telle l’alerte de Auray, 2016 ) et s’inscrire dans une démarche probabiliste face aux événements. Prévoir, c’est partir du passé pour le projeter dans un avenir sur une base de calculs. L’arrière-plan culturel général de la prévision est de considérer que les probabilités sont un moyen de prévoir l’imprévisible.Ces deux notions - anticiper et prévoir - interrogent la démarche adoptée par les scientifiques face aux crises pandémiques et aux multiplicités des crises - environnementales, sociales et sanitaires - : quelles possibilités s’offrent les scientifiques pour anticiper ces crises ou vivre avec et s’ajuster à leur inanticipation ? Un enjeu majeur demeure de se positionner face à la manière dont « la globalisation des risques majeurs reconfigure les manières qu’ont les sociétés de penser l’adaptation de la jeunesse par l’éducation » (Wallian et Poggi, 2024, à paraître).Anticiper et prévoir sont intimement liés à notre conception du temps. Or, selon Boroditsky (2018), le langage oriente les diverses conceptions du temps. Dans des rapports au monde où la possibilité de « découper le réel en catégorie stable devient illusoire, puisque l’on n’est jamais assuré de l’identité de la personne humaine ou non humaine qui se cache sous le vêtement de telle ou telle espèce » (Descola, 2005, p. 56), et où les distinctions entre nature, surnature et humanité sont devenus vaines, on peut penser qu’une troisième dimension dans le temps est envisageable et susceptible de soutenir la diversité des conceptions culturelles, à savoir « le temps hors du temps ». Le rapport espace-temps, très intriqué dans une conception « naturaliste » et occidentale, issu notamment des recherches en physique, n’est pas nécessairement partagé dans d’autres cultures. Klein (1995) confirme que concevoir la localisation et le temps comme intimement liés, est issu d’une approche de la physique moderne de Newton, qui est structurée autour du principe de causalité. Mais les travaux d’Einstein, cités par Klein (1995) ont montré que la séparation entre l’espace et le temps est relative, non absolue, et que le temps et l’espace sont également désynchronisés. Ainsi, cette troisième conception du temps hors du temps, tel un temps entre parenthèse, majoritairement mentionné par les étudiants en période de confinement (Lefer Sauvage et al., 2022 ; Wallian et al., 2020), nous amènerait à revoir les catégorisations initiales du temps, et considérer que l’épreuve de COVID-19 a projeté l’ensemble de la population dans un fait social total (Martuccelli, 2006, 2015), au risque de frôler, pour des populations occidentales et des cultures à majorité « naturaliste », de nouvelles formes temporelles qu’il s’agira d’interroger. L’inanticipable et le temps hors du temps sont devenus des ordinaires de vie et les rapports culture-nature beaucoup plus imbriqués en un seul élément et non deux séparés.Nous soutenons dans ce numéro de revue une posture pragmatique (Auray, 2016) qui consiste à penser que « toute redescription prend la forme d’une recontextualisation, dont l’objectif est de connecter l’objet redécrit avec une nouvelle théorie explicative, une nouvelle classe de comparaison, un nouveau vocabulaire descriptif » (Michel, 2011, p. 66). Aussi, la multiplicité des objets d’étude, des cultures en présence, des épistémologies et disciplines de référence, sont alors un atout pour penser l’épistémologie et les méthodologies d’analyses de l’inanticipable.Aussi, ce numéro de revue interroge trois axes de l’inanticipable :Axe 1 : l’épistémologie générale de ce concept et sa modélisation. Est-ce que l’inanticipable est une dimension de l’anticipable, telle l’imprévisibilité face à la prévisibilité ? Est-ce que l’inanticipable est une troisième dimension du rapport espace-temps ? Est-ce que l’inanticipable et l’anticipable sont deux faces d’une même pièce ? Est-ce que l’inanticipable est une phase comme une autre d’une crise qui perturbe l’équilibre (temporairement ou sur plus long terme), ou un ordinaire de vie, tel une perspective de la dynamique du monde ? Par rapport aux travaux de Derrida (1982, 2021), considérant que l’inanticipable est un “imprésentable à venir”, peut-on considérer que c’est toujours le cas et si oui, comment le résoudre ?Axe 2 : tel Descola (2005) dans les rapports culture et nature, il s’agit d’interroger ici les contrastes culturels dans les rapports espace-temps et la manière dont les outils culturels (langage, artefacts etc.) participent à leurs définitions. Est-il possible d’apprendre à anticiper ce que nos coordonnées culturelles orientent de nos réactions subjectives dans ce domaine ?Axe 3 : nous interrogeons l’opportunité même, et le cas échéant les possibilités de former à l’inanticipable, dans un monde où d’une part les repères bougent et se recomposent plus vite que jamais, nous obligeant sans cesse à actualiser et étalonner les cartes et les boussoles que nous mobilisons pour nous y orienter (Fabre, 2011), et où d’autres part il s’agit bien d’apprendre à construire, poser et travailler individuellement et collectivement des problèmes pernicieux (Fabre, 2022), c’est-à-dire qui n’admettent ni solution parfaite, complète et évidente ni innocuité de nos essais-erreurs. Faut-il simplement renoncer à ce projet comme illusoire ou trop occidentalo-centré, ou apprendre à le conduire différemment, avec plus d’acuité ?

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    Authors: Le Marcis, Frédéric; Tousignant, Noémi; Tantchou, Josiane, Carine;

    "Ce numéro de la revue Global Africa est consacré à la réception de l'épidémie de Covid-19 sur le continent, aux enjeux sanitaires, sécuritaires et à la traduction locale des politiques épidémiques globales. Il rassemble les contributions d'anthropologues, de sociologues, d'historiens, et d'artistes traitant tous du rapport de l'Afrique à la viralité (virus, mesures de confinement, discours)"

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  • Authors: Benezech, Ludovic;

    Le Dossier : "La motivation de la peine", Actes du colloque de Clermont-Ferrand du 20 mai 2022, textes réunis par Farah Safi, avec le soutien de la Chaire Jean Monnet "PPE" du CMH – with the support of the Erasmus+ Programme of the European Union, Marie Nicolas-Gréciano (dir.) Le Commentaire : "Les risques contractuels face au Covid-19 : le maintien de l’obligation de régler les loyers des baux commerciaux", commentaire des arrêts du 30 juin 2022, n°21-19.889 – n°21-20.127 – n°21-20.190, par Élise Roumeau Les Chroniques : "Un an de droit de l’environnement (2021)", par le Master 2 Droit public approfondi (École de Droit-UCA), Ch.-André Dubreuil (dir.) ; "Chronique de jurisprudence de droit notarial", par le Master 2 Droit notarial 2021-2022 (Faculté de droit de Dijon-Univ. de Bourgogne), Vincent Bonnet (dir.)

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  • Authors: Trapp, Sascha; Thoulouze, M.-I.;

    The current pandemic has confirmed what scientists have long known. Accelerating the pace of research and knowledge acquisition on high-risk pathogens – highly infectious, highly pathogenic or both – is fundamental to our security. Uncontrolled infectious disease outbreaks have a global impact on lives, livelihoods, economies and healthcare systems.Understanding the workings of these pathogens is critical to prevention and containment of disease spread. However, exactly because these pathogens are high risk, they must be studied in specialised high-containment facilities, of which there are a relatively limited number globally. The EU-funded VetBioNet project has established a multidisciplinary network to reinforce cooperation among Europe’s leading high-containment animal facilities, enhance technical capacities and services and offer free-of-charge access. https://cordis.europa.eu/article/id/442241-unleashing-the-research-potential-of-high-containment-animal-facilities

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  • Authors: Jacquemet-Gauché, Anne;

    Le Club des juristes, premier think tank juridique français. [En ligne] URL : https://blog.leclubdesjuristes.com/covid-19-letat-fautif-mais-pas-responsable-a-propos-de-la-decision-du-tribunal-administratif-de-paris-du-28-juin-2022-par-anne-jacquemet-gauche-professeure-de-droit-public-a-l/

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  • Authors: Abbès, Makram; Bonnefoy, Laurent;

    The sixteenth issue of Arabian Humanities concludes our special focus on Omani history and society. Our journal is proud to have gathered, over two issues, an impressive and diverse set of authors thanks to the fabulous commitment of three researchers: Marion Breteau, Sterenn Le Maguer and Maho Sebiane who have for long been partners of the Centre français de recherche de la Péninsule Arabique (CEFREPA). While the project had been launched before the Covid-19 pandemic and the end of the five-decade long reign of Sultan Qaboos, it is clear that many of the contributions have been impacted by these two historic events, if only through access to the field in Oman or by providing chronological milestones.In the Sultanate like elsewhere in the Arabian Peninsula, issues linked to travel have become an important matter for foreign researchers. The closure of airports due to the pandemic, the health procedures (however legitimate), and even certain specific costs have complicated our collective capacity to have access to the societies that we study. They have limited the possibility to carry out excavations for archaeologists, discover new archives or even interact, more or less formally, with colleagues who work in universities or academic institutions of the Arabian Peninsula and participate in scientific conferences.In that context, the CEFREPA’s very existence is more than ever an asset. As a French research center which has always valued its permanent presence in the Arabian Peninsula for more than four decades (first in Yemen, then in Saudi Arabia and finally in Kuwait, and has been able to establish partnerships to send researchers for long periods of time in the United Arab Emirates and in Oman), it remains a most relevant tool to reinforce local partnerships and establish fruitful observation posts. It is largely through mutual trust and patience, long standing relationships and collaborations with institutions and actors of the societies we work on, and most importantly we work with, that fieldwork makes full sense. The publications of this issue, focusing on Oman or other areas, are yet another testimony of a philosophy and methodology that despite various crises and difficulties, continues to structure our journal. International audience

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  • Authors: Le Naour, Gwenola; Taïeb, Emmanuel;

    Entretien avec Gwenola Le Naour, co-coordinatrice avec Sébastien Gardon et Amandine Gautier de "La santé globale au prisme de l’analyse des politiques publiques, éditions Quæ, Update Sciences & technologies, 2020."Paru dans : Quaderni, 2022/2 (106), pp.119-134. ⟨10.4000/quaderni.2325⟩ Entretien, paru dans : Quaderni 2022/2 (106), pp.119-134. ⟨10.4000/quaderni.2325⟩

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  • Authors: Renaud, Thomas; Arnault, Louis; Jusot, Florence;

    Le projet européen SHARE (Survey on Health, Ageing and Retirement in Europe) a mis en œuvre, à l’été 2020 puis à l’été 2021, deux enquêtes spécifiques relatives à la pandémie auprès du panel de répondants habituellement sollicité tous les deux ans dans le cadre de l’enquête conventionnelle SHARE. Ces enquêtes SHARE-Corona v1 et v2 ont ainsi permis de suivre l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les conditions de vie et de santé des Français et des Européens de 50 ans et plus, à court et à moyen terme. À l’été 2021, plus de 11 % d’entre eux avaient probablement déjà contracté le Covid-19, en France comme en Europe, et près des deux tiers déclaraient ressentir encore des symptômes persistants s’apparentant à des « Covid longs ». Bien que les tests de dépistage du Covid-19 aient été globalement disponibles et encouragés par les politiques publiques, seule une personne de 50 ans et plus sur deux avait déjà réalisé un test de dépistage du Covid-19 à l’été 2021.La majorité des répondants avait adopté des comportements de prévention du Covid-19 conformes aux recommandations dès le début de l’épidémie. À l’été 2020, plus de 80 % des européens disaient « toujours » veiller à se laver ou désinfecter les mains, près de deux tiers d’entre eux respectaient « toujours » le port du masque et/ou les règles de distanciation physique, et un répondant sur deux avait suivi scrupuleusement les injonctions à réduire ses interactions sociales en bannissant les visites à l’extérieur du ménage ou les réunions avec 5 personnes ou plus. Si le respect des gestes-barrières s’était légèrement érodé à l’été 2021, la couverture vaccinale contre le Covid-19 était déjà importante à cette date, avec près de 85 % des panélistes ayant reçu au moins une dose, cette proportion augmentant avec l’âge. En France, 40 % de ceux qui n’étaient pas vaccinés se déclaraient opposés à la vaccination contre le Covid-19.Au cours de la période, un tiers des personnes enquêtées se sont senties tristes, anxieuses, ont connu des troubles du sommeil ou se sont senties seules et environ 20 % d’entre elles ont connu des difficultés à équilibrer leur budget. Ces proportions ne sont toutefois pas supérieures à celles observées dans les enquêtes SHARE traditionnelles, suggérant que les personnes de 50 ans et plus n’ont pas connu de dégradation notable de leur sentiment de solitude, de leurs symptômes dépressifs ou de leur situation financière pendant la crise sanitaire.Les pics de l’épidémie et les réorganisations induites dans les systèmes de soins ont généré de nouvelles difficultés pour accéder aux soins. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, environ une personne sur dix déclare avoir renoncé à recourir à des soins par peur de la contamination, en France comme dans toute l’Europe. Une proportion identique de répondants déclare avoir fait face au moins une fois à l’impossibilité d’obtenir un rendez-vous médical. Les répondants ont enfin subi des annulations et reports de soins, particulièrement massifs lors de la première vague épidémique : plus d'un répondant sur trois déclarait alors avoir eu au moins un soin ou un rendez-vous médical reporté. En France, seuls 60 % de ces besoins de soins non couverts avaient pu être rattrapés à l’été 2021, avec un non-rattrapage des soins particulièrement marqué chez les hommes de moins de 65 ans. Collection "Données, Numérique, Santé en Société"

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  • Authors: Blomberg, Niklas; Willems, Marieke; Martin, Corinne S.; Smith, Andy; +7 Authors

    As seen during the COVID-19 pandemic, and other infectious disease outbreaks, researchers, health care professionals and "citizens (in terms of consent to share)" need to store, document, share, access, analyse, link and process research and clinical data across disciplines and national borders in a coordinated response. Like other infectious disease outbreaks, such as haemorrhagic fevers (e.g. cholera), COVID-19 will remain a societal challenge beyond the immediate outbreak, considering its destructive and disruptive impact on healthcare systems and the global economy. In addition to SARS-CoV-2, the pathogen at the source of COVID-19, the risk from other emerging pathogens also persists, which will require similar concerted action to identify and characterise infections with pandemic potential, and enable rapid public health action to mitigate health and societal impacts. Provision of comprehensive open data on infectious agents and related diseases during outbreaks supports evidence-based decision-making across scientific, medical, public health and policy domains and promotes reproducibility of research outcomes. European readiness for future pandemics is of utmost importance, and whilst preparedness for such eventualities requires provisions for e.g. rapid vaccine production and public procurement for personal protective equipment - far outside the scope of BY-COVID - the ‘open data’ aspects is a key component that should be addressed to ensure the preparedness of infrastructure as part of existing frameworks such as the European Open Science Cloud (EOSC). Contributing to enhance data sharing and utility for streamlined local to global public health decision-making and action, as defined by the World Health Organisation (WHO) as a key objective in the Global genomic surveillance strategy. In pandemic times, the mobilisation of raw viral sequences and the identification and monitoring the spread of SARS-CoV-2 variants is particularly important. The BeYond-COVID (BY-COVID) project was funded by the European Union under the call “FAIR and open data sharing in support to European preparedness for COVID-19 and other infectious diseases” (HORIZON-INFRA-2021-EMERGENCY-01) and will run until 2024, to make COVID-19 data accessible to research scientists and others such as medical staff in hospitals or government officials. The world has generated vast amounts of data in response to the COVID-19 pandemic, and is still generating more. This data comes from many different sources, and identifying, connecting and integrating it for effective analysis is challenging on many fronts. This Policy Brief presents preliminary results from the BY-COVID project as part of its comprehensive, sustainable and evidence-informed plan to effectively promote and improve FAIR (Findability, Accessibility, Interoperability, and Reusability) and open data sharing in support for European preparedness for COVID-19 and other infectious diseases. The Brief also places the project and its results in the context of the upcoming EOSC Partnership, the development of the European Health Data Space (EHDS) and the European Health Emergency Preparedness and Response Authority (HERA).Policy paper in brief Authors: Niklas Blomberg (ELIXIR) ORCID: 0000-0003-4155-5910, Marieke Willems (ELIXIR) ORCID: 0000-0001-9664-6225, Corinne S. Martin (ELIXIR) ORCID: 0000-0002-5428-2766, Andy Smith (ELIXIR) ORCID: 0000-0002-6025-9271, Elaine Harrison (ELIXIR) ORCID: 0000-0003-1149-2242, Carazo, Jose-Maria (CNB-CSIC) ORCID: 0000-0003-0788-8447, Enrique Bernal-Delgado (IACS) ORCID: 0000-0002-0961-3298, Iris van Dam (ScienSano) ORCID: 0000-0002-3965-6184, Romain David (ERINHA) ORCID: 0000-0003-4073-7456, Patricia M. Palagi (SIB) ORCID: 0000-0001-9062-6303, Martina Draščić Capar (CESSDA) ORCID: 0000-0001-8848-3008

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  • Authors: Bertrand, Aliénor; Giraudoux, Patrick; Macé, Arnaud;

    National audience; Cet ouvrage propose une réflexion commune sur la pandémie du virus Sars-CoV-2, par un groupe de chercheurs de différentes disciplines.Il s'agit de mieux la comprendre en la situant dans les différentes lignes temporelles qui la constituent, notamment celles de l’évolution démographique, de la multiplication des zoonoses et des mobilités liées aux mondialisations.Sont également étudiées les chronologies des dispositifs de surveillance ; des cadres politiques, économiques, juridiques de préparation aux crises ; des politiques de traitement des épidémies.Celles, aussi, de la résistance aux mesures sanitaires, de la gestion de crise en hôpital, en Ephad et du confinement familial, étudiant.Sans oublier les aspects essentiels de la réorganisation sociale, économique, de l’action sur l’avenir, à court, moyen et long terme et des crises écologiques plus globales du climat et de la biodiversité.

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  • Authors: Carminatti, Nathalie; Lefer Sauvage, Gaëlle; Messaoui, Anita; Roelens, Camille;

    Un regard rétrospectif sur les expériences passées des crises sociétales n’est pas chose inutile quand un chercheur en sciences sociales essaye de comprendre la manière dont les populations se positionnent face aux crises, aux changements, aux accélérations des changements et des crises, notamment environnementaux, sociaux, sanitaires. Car les liens entre migrations des populations et phénomènes climatiques, sécheresse, pénuries d’eau et maladies, guerres, sont nombreux et aisément discutés dans la littérature, tels un tout des mouvements du monde humain et du rapport avec sa nature.De ce type de phénomènes, il nous a semblé utile de proposer collectivement dans le cadre de ce dossier une approche que l’on peut nommer, avec Morin, complexe (1999/2000 ; 2011/2012), ou encore, avec Wolton, indisciplinée (2012). Telle nous semble être une condition pour que la rencontre de la multiréférentialité et l’interdisciplinarité constitutives des sciences de l’éducation et de la formation (Mialaret, 1976/2017) et d’une optique prospective (Berger, 1962/1967 ; Gaudin, 2005/2013) permette à ces deux démarches intellectuelles de donner, ensemble, leurs meilleurs fruits.Considérer la dernière des crises sanitaires choc, à savoir le COVID-19, comme un phénomène global d’un ensemble de crises planétaires (environnementale, sociale, sanitaire) devient alors un point de départ du numéro de revue. Cette crise, au sens de Kaës (1979), à savoir une épreuve du sujet pour le sujet, a provoqué une sorte de confusion à laquelle il sera possible de donner une signification dans l’après-coup. Le travail de remémoration qui suit la crise sanitaire du COVID-19 semble avoir laissé « des cicatrices dans le corps du sujet, dans ses affects, dans ses liens et dans ses savoirs » (Kaës, 1988). Ces crises ont révélé une réelle adaptation de la part des enseignant.e.s, des formateur.trice.s et des éducateur.trice.s (Boudokhane-Lima et al., 2021 ; Carreras et Couturier, 2023 ; Weiss et Ali, 2022). Le système éducatif dans son entièreté a été mis à mal et a subi, au moins pour un temps, une sorte de dérèglement. En effet, pour survivre à cette crise, de nouveaux dispositifs ont vu le jour pour “faire classe en dehors de la classe” (Carminatti, Gomez et Carnus, 2022). Pour un temps, il n’y avait plus de cadre, donc comme une impossibilité de vivre.Pourtant, Ricoeur (1988) désigne la crise comme un phénomène transitoire, une rupture d’équilibre. S’ensuit, une crise d’identité où chacun (enseignant, parent, élève) se pose la question de sa place dans le système : l’enseignant, notamment, a dû mettre en place de nouveaux dispositifs où la dévolution (Brousseau, 1998) trouve une place toute particulière. De la présence en classe à la présence à distance, de la continuité à la discontinuité pédagogique, du synchrone à l’asynchrone, toutes ces notions sont aujourd’hui à revisiter pour entrer dans un monde en transition.Si la crise est un phénomène transitoire, elle semble apparaître comme l’emblème du présent. Le mot grec krisis signifie décision : c’est le moment décisif dans l’évolution d’un processus incertain. La question de la décision est centrale sauf qu’aujourd’hui la crise est marquée du sceau de l’indécision et de l’inanticipé.Anticiper n’implique pas les mêmes processus que prévoir (Lesca, 2008). Anticiper revient à détecter les signes énonciateurs d’un possible changement dans l’environnement, être à l’affût ou être en veille active des signes (telle l’enquête de Auray, 2016 ), et considérer que les événements vont se produire, impliquant une démarche de mise en avant des obstacles. L’anticipation met le sujet dans une logique hypothético-déductive : il prend conscience des possibles, pondère, se met en condition pour agir ou éviter les coups.Prévoir, c’est « voir à l’avance », se mettre en état d’une pleine attention (telle l’alerte de Auray, 2016 ) et s’inscrire dans une démarche probabiliste face aux événements. Prévoir, c’est partir du passé pour le projeter dans un avenir sur une base de calculs. L’arrière-plan culturel général de la prévision est de considérer que les probabilités sont un moyen de prévoir l’imprévisible.Ces deux notions - anticiper et prévoir - interrogent la démarche adoptée par les scientifiques face aux crises pandémiques et aux multiplicités des crises - environnementales, sociales et sanitaires - : quelles possibilités s’offrent les scientifiques pour anticiper ces crises ou vivre avec et s’ajuster à leur inanticipation ? Un enjeu majeur demeure de se positionner face à la manière dont « la globalisation des risques majeurs reconfigure les manières qu’ont les sociétés de penser l’adaptation de la jeunesse par l’éducation » (Wallian et Poggi, 2024, à paraître).Anticiper et prévoir sont intimement liés à notre conception du temps. Or, selon Boroditsky (2018), le langage oriente les diverses conceptions du temps. Dans des rapports au monde où la possibilité de « découper le réel en catégorie stable devient illusoire, puisque l’on n’est jamais assuré de l’identité de la personne humaine ou non humaine qui se cache sous le vêtement de telle ou telle espèce » (Descola, 2005, p. 56), et où les distinctions entre nature, surnature et humanité sont devenus vaines, on peut penser qu’une troisième dimension dans le temps est envisageable et susceptible de soutenir la diversité des conceptions culturelles, à savoir « le temps hors du temps ». Le rapport espace-temps, très intriqué dans une conception « naturaliste » et occidentale, issu notamment des recherches en physique, n’est pas nécessairement partagé dans d’autres cultures. Klein (1995) confirme que concevoir la localisation et le temps comme intimement liés, est issu d’une approche de la physique moderne de Newton, qui est structurée autour du principe de causalité. Mais les travaux d’Einstein, cités par Klein (1995) ont montré que la séparation entre l’espace et le temps est relative, non absolue, et que le temps et l’espace sont également désynchronisés. Ainsi, cette troisième conception du temps hors du temps, tel un temps entre parenthèse, majoritairement mentionné par les étudiants en période de confinement (Lefer Sauvage et al., 2022 ; Wallian et al., 2020), nous amènerait à revoir les catégorisations initiales du temps, et considérer que l’épreuve de COVID-19 a projeté l’ensemble de la population dans un fait social total (Martuccelli, 2006, 2015), au risque de frôler, pour des populations occidentales et des cultures à majorité « naturaliste », de nouvelles formes temporelles qu’il s’agira d’interroger. L’inanticipable et le temps hors du temps sont devenus des ordinaires de vie et les rapports culture-nature beaucoup plus imbriqués en un seul élément et non deux séparés.Nous soutenons dans ce numéro de revue une posture pragmatique (Auray, 2016) qui consiste à penser que « toute redescription prend la forme d’une recontextualisation, dont l’objectif est de connecter l’objet redécrit avec une nouvelle théorie explicative, une nouvelle classe de comparaison, un nouveau vocabulaire descriptif » (Michel, 2011, p. 66). Aussi, la multiplicité des objets d’étude, des cultures en présence, des épistémologies et disciplines de référence, sont alors un atout pour penser l’épistémologie et les méthodologies d’analyses de l’inanticipable.Aussi, ce numéro de revue interroge trois axes de l’inanticipable :Axe 1 : l’épistémologie générale de ce concept et sa modélisation. Est-ce que l’inanticipable est une dimension de l’anticipable, telle l’imprévisibilité face à la prévisibilité ? Est-ce que l’inanticipable est une troisième dimension du rapport espace-temps ? Est-ce que l’inanticipable et l’anticipable sont deux faces d’une même pièce ? Est-ce que l’inanticipable est une phase comme une autre d’une crise qui perturbe l’équilibre (temporairement ou sur plus long terme), ou un ordinaire de vie, tel une perspective de la dynamique du monde ? Par rapport aux travaux de Derrida (1982, 2021), considérant que l’inanticipable est un “imprésentable à venir”, peut-on considérer que c’est toujours le cas et si oui, comment le résoudre ?Axe 2 : tel Descola (2005) dans les rapports culture et nature, il s’agit d’interroger ici les contrastes culturels dans les rapports espace-temps et la manière dont les outils culturels (langage, artefacts etc.) participent à leurs définitions. Est-il possible d’apprendre à anticiper ce que nos coordonnées culturelles orientent de nos réactions subjectives dans ce domaine ?Axe 3 : nous interrogeons l’opportunité même, et le cas échéant les possibilités de former à l’inanticipable, dans un monde où d’une part les repères bougent et se recomposent plus vite que jamais, nous obligeant sans cesse à actualiser et étalonner les cartes et les boussoles que nous mobilisons pour nous y orienter (Fabre, 2011), et où d’autres part il s’agit bien d’apprendre à construire, poser et travailler individuellement et collectivement des problèmes pernicieux (Fabre, 2022), c’est-à-dire qui n’admettent ni solution parfaite, complète et évidente ni innocuité de nos essais-erreurs. Faut-il simplement renoncer à ce projet comme illusoire ou trop occidentalo-centré, ou apprendre à le conduire différemment, avec plus d’acuité ?

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    Authors: Le Marcis, Frédéric; Tousignant, Noémi; Tantchou, Josiane, Carine;

    "Ce numéro de la revue Global Africa est consacré à la réception de l'épidémie de Covid-19 sur le continent, aux enjeux sanitaires, sécuritaires et à la traduction locale des politiques épidémiques globales. Il rassemble les contributions d'anthropologues, de sociologues, d'historiens, et d'artistes traitant tous du rapport de l'Afrique à la viralité (virus, mesures de confinement, discours)"

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  • Authors: Benezech, Ludovic;

    Le Dossier : "La motivation de la peine", Actes du colloque de Clermont-Ferrand du 20 mai 2022, textes réunis par Farah Safi, avec le soutien de la Chaire Jean Monnet "PPE" du CMH – with the support of the Erasmus+ Programme of the European Union, Marie Nicolas-Gréciano (dir.) Le Commentaire : "Les risques contractuels face au Covid-19 : le maintien de l’obligation de régler les loyers des baux commerciaux", commentaire des arrêts du 30 juin 2022, n°21-19.889 – n°21-20.127 – n°21-20.190, par Élise Roumeau Les Chroniques : "Un an de droit de l’environnement (2021)", par le Master 2 Droit public approfondi (École de Droit-UCA), Ch.-André Dubreuil (dir.) ; "Chronique de jurisprudence de droit notarial", par le Master 2 Droit notarial 2021-2022 (Faculté de droit de Dijon-Univ. de Bourgogne), Vincent Bonnet (dir.)

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  • Authors: Trapp, Sascha; Thoulouze, M.-I.;

    The current pandemic has confirmed what scientists have long known. Accelerating the pace of research and knowledge acquisition on high-risk pathogens – highly infectious, highly pathogenic or both – is fundamental to our security. Uncontrolled infectious disease outbreaks have a global impact on lives, livelihoods, economies and healthcare systems.Understanding the workings of these pathogens is critical to prevention and containment of disease spread. However, exactly because these pathogens are high risk, they must be studied in specialised high-containment facilities, of which there are a relatively limited number globally. The EU-funded VetBioNet project has established a multidisciplinary network to reinforce cooperation among Europe’s leading high-containment animal facilities, enhance technical capacities and services and offer free-of-charge access. https://cordis.europa.eu/article/id/442241-unleashing-the-research-potential-of-high-containment-animal-facilities

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  • Authors: Jacquemet-Gauché, Anne;

    Le Club des juristes, premier think tank juridique français. [En ligne] URL : https://blog.leclubdesjuristes.com/covid-19-letat-fautif-mais-pas-responsable-a-propos-de-la-decision-du-tribunal-administratif-de-paris-du-28-juin-2022-par-anne-jacquemet-gauche-professeure-de-droit-public-a-l/

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  • Authors: Abbès, Makram; Bonnefoy, Laurent;

    The sixteenth issue of Arabian Humanities concludes our special focus on Omani history and society. Our journal is proud to have gathered, over two issues, an impressive and diverse set of authors thanks to the fabulous commitment of three researchers: Marion Breteau, Sterenn Le Maguer and Maho Sebiane who have for long been partners of the Centre français de recherche de la Péninsule Arabique (CEFREPA). While the project had been launched before the Covid-19 pandemic and the end of the five-decade long reign of Sultan Qaboos, it is clear that many of the contributions have been impacted by these two historic events, if only through access to the field in Oman or by providing chronological milestones.In the Sultanate like elsewhere in the Arabian Peninsula, issues linked to travel have become an important matter for foreign researchers. The closure of airports due to the pandemic, the health procedures (however legitimate), and even certain specific costs have complicated our collective capacity to have access to the societies that we study. They have limited the possibility to carry out excavations for archaeologists, discover new archives or even interact, more or less formally, with colleagues who work in universities or academic institutions of the Arabian Peninsula and participate in scientific conferences.In that context, the CEFREPA’s very existence is more than ever an asset. As a French research center which has always valued its permanent presence in the Arabian Peninsula for more than four decades (first in Yemen, then in Saudi Arabia and finally in Kuwait, and has been able to establish partnerships to send researchers for long periods of time in the United Arab Emirates and in Oman), it remains a most relevant tool to reinforce local partnerships and establish fruitful observation posts. It is largely through mutual trust and patience, long standing relationships and collaborations with institutions and actors of the societies we work on, and most importantly we work with, that fieldwork makes full sense. The publications of this issue, focusing on Oman or other areas, are yet another testimony of a philosophy and methodology that despite various crises and difficulties, continues to structure our journal. International audience

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  • Authors: Le Naour, Gwenola; Taïeb, Emmanuel;

    Entretien avec Gwenola Le Naour, co-coordinatrice avec Sébastien Gardon et Amandine Gautier de "La santé globale au prisme de l’analyse des politiques publiques, éditions Quæ, Update Sciences & technologies, 2020."Paru dans : Quaderni, 2022/2 (106), pp.119-134. ⟨10.4000/quaderni.2325⟩ Entretien, paru dans : Quaderni 2022/2 (106), pp.119-134. ⟨10.4000/quaderni.2325⟩

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