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Le questionnaire a été diffusé en ligne du 9 avril 2020 au 7 juin 2020 sur http://sphinx2.espe.univ-amu.fr/v4/s/9ab5go Il a recueilli 4071 réponses.

Policy Brief n° 3; Jusqu’à quel point le Covid-19 perturbe-t-il notre vie de tous les jours ? Comment la population française vit-elle le confinement ? Dans quelles mesures les inégalités sociales sont-elles exacerbées et la cohésion sociale menacée ? Le projet CoCo apporte des éléments de réponse à ces questions d’actualité en comparant les conditions de vie en France avant et après le blocage. Il s’agit du troisième rapport préliminaire de la série. Nous analysons ici la façon dont la société française a fait face aux 6 premières semaines de confinement, notamment en ce qui concerne les changements de conditions de travail et de vie sociale.Les français actifs se sont répartis en 3 tiers : un tiers des travailleurs a continué à se rendre sur son lieu de travail, un autre tiers a télétravaillé tandis que les autres ont cessé de travailler. Les femmes avec un enfant en bas âge ont plus fréquemment arrêté de travailler. Les télétravailleurs font partie du segment moyen-supérieur de la distribution des revenus. A l’inverse le travail à l’extérieur du domicile concerne les plus modestes. Les conditions de travail des travailleurs à distance sont meilleures que pour les autres. Les télétravailleurs souhaitent poursuivre cette expérience. La division du travail domestique est plus égalitaire dans les ménages où la femme travaille au domicile. Les hommes prennent peu part aux activités d’éducation. La forte croissance de l’usage des réseaux sociaux et des relations de voisinage a compensé la baisse de la sociabilité. La contagiosité du virus a d’abord été liée à la géographie, elle est désormais dépendante des conditions d’emploi. Les personnes qui ont dû se rendre sur leur lieu de travail ont été plus touchées. Les niveaux de bien-être perçu ont baissé au début du confinement, mais ils ont retrouvé et même dépassé les niveaux d’avant la crise.

Article en ligne; Devant l’injonction à « vivre avec le virus », on peut s’interroger sur les modalités de cette cohabitation nouvelle. L’anthropologue Charlotte Brives propose ici la boussole de la pluribiose, d’un vivant affecté par ses relations et ses rencontres, afin d’inventer des politiques alternatives pour « devenir avec » plutôt que de s’obstiner à « vivre malgré ».

Mobilisées dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 qui, selon l’ONU, « menace l’humanité entière », Marine nationale et U.S. Navy s’efforcent de maintenir leur capacité opérationnelle malgré la contamination des équipages de vaisseaux, désemparés à coups de projections virales.

Informations et crises sanitaires (France-Espagne, 1720-2021) sur le site https://80docsalaune.nakalona.fr; Constituée dans le cadre de l’exposition numérique 'Quatre Pandémies à la Une en 80 documents. Informations et crises sanitaires (France-Espagne, 1720-2021)', cette collection de documents aborde la question de l’émission, de la transmission et de la réception de l’information liée à la pandémie de Covid-19, en France, en Espagne et plus largement dans l’espace sud-européen et méditerranéen, sur la période qui s’étend de janvier à décembre 2020. Elle entend montrer comment, à travers les différents canaux d’information et de communication actuels, majoritairement numériques —quatrième pouvoir que sont les médias, source d’information alternative que constitue le web, mais aussi vecteur de fake news que peuvent devenir les réseaux sociaux numériques—, ont été construites et véhiculées à la fois les réponses à ces mesures restrictives inédites et les représentations collectives de la maladie. Elle réunit une sélection de 20 documents autour de six axes thématiques : la pandémie dans les médias et la communication des gouvernements ; la crise de l’hôpital et le statut de l’expertise scientifique dans l’information ; la réception de l’information sur la pandémie dans l’opinion populaire et la culture numérique ; les pratiques d’information et de documentation scolaires et universitaires en temps de confinement ; les enjeux de l’archivage d’une mémoire numérique de la pandémie ; et enfin les imaginaires visuels de la pandémie tels que les véhiculent l’art urbain et numérique. Ce document rassemble ainsi les textes écrits en 2022 pour la salle 4 de cette exposition virtuelle : une introduction générale, et les notices de chacun des documents présentés dans la galerie.

En coopération avec la plateforme de places d’apprentissage Yousty, la chaire des systèmes éducatifs de l’ETH Zurich analyse les évènements affectant les entreprises formatrices Suisses depuis le début de la pandémie de COVID19 en avril 2020. Après 29 vagues de relevés, le projet du pouls des places d’apprentissage sera suspendu pour le futur proche. Les résultats de la vague de relevés de mars 2023 montrent que le processus de recrutement des apprentis qui doivent commencer leur formation cet été est moins avancée qu’à la même période en 2022. En particulier, la situation s'est encore aggravée pour les groupes de métiers qui avaient déjà du mal à pourvoir leurs postes l'année dernière. De plus, les entreprises indiquent qu’elles ont encore plus de mal à recruter des apprentis adéquatement qualifiés cette année. Les entreprises formatrices constatent aussi que l’apprentissage est devenu moins attrayant depuis le début de la pandémie. De surcroît, une fraction considérable des entreprises continue à réduire son offre de places d’apprentissage pour le début des formations en 2023. Ce phénomène touche en particulier les petites entreprises qui disent souvent ne pas proposer de places d’apprentissage chaque année.

La réponse à cette question n'est pas simple.Devient-on plus solidaire ou plus égoïste lorsqu'on est confronté à des crises importantes ? Les deux coexistent. Mais le système de valeurs risque au final de ne pas être bouleversé, chacun retrouvant l'essentiel de ses valeurs lorsqu'il sort de la crise.

L’accessibilité des sites Web des bibliothèques universitaires est devenue de plus en plus importante à mesure que ceux-ci ont occupé davantage de place pour les communautés d’usagères et d’usagers. La pandémie de COVID-19 a permis de comprendre le caractère essentiel de l’accessibilité en ligne, puisque les contacts numériques sont devenus les seuls possibles pendant un temps. Malgré l’instauration de politiques dans les institutions et aux différents paliers de gouvernements, les recherches précédentes démontrent que les lacunes à ce niveau sont grandes. Ce travail, réalisé pendant le premier confinement au Canada, évalue l’accessibilité des sites Web des bibliothèques des 15 universités canadiennes les plus importantes en recherche (U15) grâce à une grille d’évaluation conçue à partir de la revue de littérature. Un système de pointage permet de réaliser que les bibliothèques dont les institutions ont des politiques d’accessibilité en ligne ont des sites Web répondant mieux aux critères d’accessibilité que les autres. Même s’il reste du travail à faire pour effacer les obstacles en ligne, l’augmentation du nombre de politiques institutionnelles à ce sujet semble démontrer que les bibliothèques universitaires sont sur la bonne voie pour améliorer l’accessibilité de leur site Web. Travail réalisé à l’EBSI, Université de Montréal, sous la direction de M. Jean-Sébastien Sauvé dans le cadre du cours SCI6772 - Séminaire : bibliothèques de recherche, à l'hiver 2020.

Interview sur France Culture disponible sur: https://www.franceculture.fr/economie/covid-19-la-france-agroalimentaire-en-temps-de-crise