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  • COVID-19
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  • HAL Clermont Université
  • HAL - Université de Lille

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  • Authors: Caliendo, Giuditta; Battaglia, Elena;

    Le corpus UK-EU-DEBATE-20-21 a été recueilli dans le cadre du projet de recherche OLiNDiNUM (Observatoire LINguistique du DIscours NUMérique) et fait partie d'un réseau partagé de resources (cf. Corpus MIGR-TWIT sur Ortolang).Le corpus a été selectionné en vue d’examiner le débat médiatique post-Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sur la campagne de vaccination COVID-19. Les données ont été récupérées via l’Application Programming Interface (API) du site du réseau Twitter en utilisant les comptes des principaux acteurs politiques du gouvernement britannique et des institutions de l’Ue sur une période de 14 mois (1er février 2020-31 mars 2021). https://hdl.handle.net/11403/uk-eu-debate-20-21/v2

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  • Authors: Chambon, Marion; Herrscher, Charline; Al Halabi, Dana; François, Nathan; +9 Authors

    Induced by the spread of severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2), the COVID-19 pandemic underlined the clear need for antivirals against coronaviruses. In an effort to identify new inhibitors of SARS-CoV-2, a screening of 824 extracts prepared from various parts of 400 plant species belonging to the Rutaceae and Annonaceae families was conducted using a cell-based HCoV-229E inhibition assay. Due to its significant activity, the ethyl acetate extract of the leaves of Clausena harmandiana was selected for further chemical and biological investigations. Mass spectrometry-guided fractionation afforded three undescribed phenolic lipids (1–3), whose structures were determined via spectroscopic analysis. The absolute configurations of 1 and 2 were determined by analyzing Mosher ester derivatives. The antiviral activity against SARS-CoV-2 was subsequently shown, with IC50 values of 0.20 and 0.05 µM for 2 and 3, respectively. The mechanism of action was further assessed, showing that both 2 and 3 are inhibitors of coronavirus entry by acting directly on the viral particle. Phenolic lipids from Clausena harmandiana might be a source of new antiviral agents against human coronaviruses.

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  • Authors: Touzet, Hélène; Salson, Mikaël; Lemaitre, Claire; Débarre, Florence;

    Depuis le début de la pandémie de SARS-CoV-2, la surveillance de l’évolution du génome du virus avec son séquençage en continu est devenue un élément clé de santé publique. En effet, le génome d’un virus est par nature très dynamique, avec une évolution qui se manifeste par l’accumulation rapide de mutations. Disposer au fil du temps de nombreux génomes d’origines géographiques variées est donc nécessaire pour identifier l’émergence de variants, des lignées porteuses de mutations clés susceptibles d’affecter la pathogénicité et la transmissibilité du virus, voire de mener à un échappement vaccinal. Ce type de surveillance a pu être expérimenté ces dernières années avec la grippe saisonnière, les virus Ebola ou Zika, et a atteint une ampleur inédite avec le suivi du SARS-CoV-2. Une telle tâche requiert des moyens de génération, d’analyse bio-informatique et de partage des données particulièrement optimisés et ambitieux. Comment cela se passe-t-il ? Interstices

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  • Authors: Bertrand, Aliénor; Giraudoux, Patrick; Macé, Arnaud;

    National audience; Cet ouvrage propose une réflexion commune sur la pandémie du virus Sars-CoV-2, par un groupe de chercheurs de différentes disciplines.Il s'agit de mieux la comprendre en la situant dans les différentes lignes temporelles qui la constituent, notamment celles de l’évolution démographique, de la multiplication des zoonoses et des mobilités liées aux mondialisations.Sont également étudiées les chronologies des dispositifs de surveillance ; des cadres politiques, économiques, juridiques de préparation aux crises ; des politiques de traitement des épidémies.Celles, aussi, de la résistance aux mesures sanitaires, de la gestion de crise en hôpital, en Ephad et du confinement familial, étudiant.Sans oublier les aspects essentiels de la réorganisation sociale, économique, de l’action sur l’avenir, à court, moyen et long terme et des crises écologiques plus globales du climat et de la biodiversité.

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  • Authors: Aulanier, Audran;

    De février à juin 2021 ont eu lieu les six séances du séminaire (co-organisé par Luz Ascarate et Audran Aulanier) « Les applications de la méthode phénoménologique ». Ont ainsi été réunis treize chercheuses et chercheurs qui ont patiemment tenté de décortiquer l’utilisation de la méthode phénoménologique chez plusieurs auteurs qui se sont proposés de l’appliquer à différents objets, en particulier à l’agir politique, à l’art et au monde social. Le séminaire devait initialement se tenir à l’université Paris I – Panthéon-Sorbonne, mais, du fait des conditions sanitaires encore incertaines à cette période en raison du COVID-19, il s’est déroulé en ligne, réunissant jusqu’à soixante-dix personnes par séance, les vendredis entre 17h30 et 20h.Je tiens à remercier Luz Ascarate, avec qui nous avons organisé ce séminaire, ainsi que l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (ISJPS – UMR 8103, Paris I – Panthéon-Sorbonne – CNRS) et l’équipe de recherche EXeCO, qui ont soutenu le séminaire et aidé à sa mise en place.Les discussions ont largement porté sur ce qu’il était possible de faire avec la phénoménologie. Jusqu’à quand — ou à partir de quand — pense-t-on en phénoménologue ? Autour des mots-clefs de l’expérience-vécue, du monde-de-la-vie ou de la description, nous avons lu Husserl bien sûr, mais aussi Schürmann, Ricœur, Dufrenne, Merleau-Ponty, Schütz, Fanon ou encore Tassin, en nous concentrant sur leurs méthodes et en essayant de comprendre comment des objets différents requièrent des évolutions de la méthode ou de nouveaux croisements disciplinaires.Le séminaire était donc intitulé « Les applications de la méthode phénoménologique ». Une première interrogation était, pour reprendre une question de Georges Charbonnier à Maurice Merleau-Ponty : « la phénoménologie est[-elle] une philosophie ou une méthode » ? À cette question, Merleau-Ponty n’offre pas une réponse très explicite. D’un côté, il signale qu’il « est rare que les philosophes séparent absolument » méthode et doctrine. De l’autre, il dit qu’en « ce qui concerne la phénoménologie […] nous pouvons distinguer méthode et doctrine », dans la mesure où des applications dans d’autres domaines — il cite l’exemple de la psychologie et de la psychiatrie — reprennent la méthode sans nécessairement utiliser tout l’arrière-fond théorique. Dans le séminaire, nous ne nous sommes pas affrontés frontalement à cette question, mais nous avons plutôt tenté d’y répondre par esquisses : en revenant sur des usages de la phénoménologie chez plusieurs auteurs, nous nous sommes en particulier intéressés aux efforts qu’ils déployaient pour ‘sauver les phénomènes’ dans leurs champs d’études respectifs. Sauver les phénomènes, cela signifie s’intéresser à leur émergence et à la manière dont ils sont perçus, en n’oubliant donc pas le corps et la manière dont le soi accueille les phénomènes, parfois avec difficulté. La phénoménologie fournit en effet des outils pour décrire des corps qui souffrent, qui ne parviennent pas à répondre aux requêtes de l’étranger. Bref : ce qui rassemble les articles de ce dossier, ce sont des tentatives de réponses à la question « que faire avec la phénoménologie », réponses qui s’appuient en particulier sur les outils fournis par la discipline pour décrire la corporalité des sujets engagés dans l’action.La sélection de six textes issus du séminaire, ici présentée, peut donc s’organiser en trois thèmes, que sont le rapport de la phénoménologie à l’agir, aux arts, et au monde social.

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  • Authors: Carminatti, Nathalie; Lefer Sauvage, Gaëlle; Messaoui, Anita; Roelens, Camille;

    Un regard rétrospectif sur les expériences passées des crises sociétales n’est pas chose inutile quand un chercheur en sciences sociales essaye de comprendre la manière dont les populations se positionnent face aux crises, aux changements, aux accélérations des changements et des crises, notamment environnementaux, sociaux, sanitaires. Car les liens entre migrations des populations et phénomènes climatiques, sécheresse, pénuries d’eau et maladies, guerres, sont nombreux et aisément discutés dans la littérature, tels un tout des mouvements du monde humain et du rapport avec sa nature.De ce type de phénomènes, il nous a semblé utile de proposer collectivement dans le cadre de ce dossier une approche que l’on peut nommer, avec Morin, complexe (1999/2000 ; 2011/2012), ou encore, avec Wolton, indisciplinée (2012). Telle nous semble être une condition pour que la rencontre de la multiréférentialité et l’interdisciplinarité constitutives des sciences de l’éducation et de la formation (Mialaret, 1976/2017) et d’une optique prospective (Berger, 1962/1967 ; Gaudin, 2005/2013) permette à ces deux démarches intellectuelles de donner, ensemble, leurs meilleurs fruits.Considérer la dernière des crises sanitaires choc, à savoir le COVID-19, comme un phénomène global d’un ensemble de crises planétaires (environnementale, sociale, sanitaire) devient alors un point de départ du numéro de revue. Cette crise, au sens de Kaës (1979), à savoir une épreuve du sujet pour le sujet, a provoqué une sorte de confusion à laquelle il sera possible de donner une signification dans l’après-coup. Le travail de remémoration qui suit la crise sanitaire du COVID-19 semble avoir laissé « des cicatrices dans le corps du sujet, dans ses affects, dans ses liens et dans ses savoirs » (Kaës, 1988). Ces crises ont révélé une réelle adaptation de la part des enseignant.e.s, des formateur.trice.s et des éducateur.trice.s (Boudokhane-Lima et al., 2021 ; Carreras et Couturier, 2023 ; Weiss et Ali, 2022). Le système éducatif dans son entièreté a été mis à mal et a subi, au moins pour un temps, une sorte de dérèglement. En effet, pour survivre à cette crise, de nouveaux dispositifs ont vu le jour pour “faire classe en dehors de la classe” (Carminatti, Gomez et Carnus, 2022). Pour un temps, il n’y avait plus de cadre, donc comme une impossibilité de vivre.Pourtant, Ricoeur (1988) désigne la crise comme un phénomène transitoire, une rupture d’équilibre. S’ensuit, une crise d’identité où chacun (enseignant, parent, élève) se pose la question de sa place dans le système : l’enseignant, notamment, a dû mettre en place de nouveaux dispositifs où la dévolution (Brousseau, 1998) trouve une place toute particulière. De la présence en classe à la présence à distance, de la continuité à la discontinuité pédagogique, du synchrone à l’asynchrone, toutes ces notions sont aujourd’hui à revisiter pour entrer dans un monde en transition.Si la crise est un phénomène transitoire, elle semble apparaître comme l’emblème du présent. Le mot grec krisis signifie décision : c’est le moment décisif dans l’évolution d’un processus incertain. La question de la décision est centrale sauf qu’aujourd’hui la crise est marquée du sceau de l’indécision et de l’inanticipé.Anticiper n’implique pas les mêmes processus que prévoir (Lesca, 2008). Anticiper revient à détecter les signes énonciateurs d’un possible changement dans l’environnement, être à l’affût ou être en veille active des signes (telle l’enquête de Auray, 2016 ), et considérer que les événements vont se produire, impliquant une démarche de mise en avant des obstacles. L’anticipation met le sujet dans une logique hypothético-déductive : il prend conscience des possibles, pondère, se met en condition pour agir ou éviter les coups.Prévoir, c’est « voir à l’avance », se mettre en état d’une pleine attention (telle l’alerte de Auray, 2016 ) et s’inscrire dans une démarche probabiliste face aux événements. Prévoir, c’est partir du passé pour le projeter dans un avenir sur une base de calculs. L’arrière-plan culturel général de la prévision est de considérer que les probabilités sont un moyen de prévoir l’imprévisible.Ces deux notions - anticiper et prévoir - interrogent la démarche adoptée par les scientifiques face aux crises pandémiques et aux multiplicités des crises - environnementales, sociales et sanitaires - : quelles possibilités s’offrent les scientifiques pour anticiper ces crises ou vivre avec et s’ajuster à leur inanticipation ? Un enjeu majeur demeure de se positionner face à la manière dont « la globalisation des risques majeurs reconfigure les manières qu’ont les sociétés de penser l’adaptation de la jeunesse par l’éducation » (Wallian et Poggi, 2024, à paraître).Anticiper et prévoir sont intimement liés à notre conception du temps. Or, selon Boroditsky (2018), le langage oriente les diverses conceptions du temps. Dans des rapports au monde où la possibilité de « découper le réel en catégorie stable devient illusoire, puisque l’on n’est jamais assuré de l’identité de la personne humaine ou non humaine qui se cache sous le vêtement de telle ou telle espèce » (Descola, 2005, p. 56), et où les distinctions entre nature, surnature et humanité sont devenus vaines, on peut penser qu’une troisième dimension dans le temps est envisageable et susceptible de soutenir la diversité des conceptions culturelles, à savoir « le temps hors du temps ». Le rapport espace-temps, très intriqué dans une conception « naturaliste » et occidentale, issu notamment des recherches en physique, n’est pas nécessairement partagé dans d’autres cultures. Klein (1995) confirme que concevoir la localisation et le temps comme intimement liés, est issu d’une approche de la physique moderne de Newton, qui est structurée autour du principe de causalité. Mais les travaux d’Einstein, cités par Klein (1995) ont montré que la séparation entre l’espace et le temps est relative, non absolue, et que le temps et l’espace sont également désynchronisés. Ainsi, cette troisième conception du temps hors du temps, tel un temps entre parenthèse, majoritairement mentionné par les étudiants en période de confinement (Lefer Sauvage et al., 2022 ; Wallian et al., 2020), nous amènerait à revoir les catégorisations initiales du temps, et considérer que l’épreuve de COVID-19 a projeté l’ensemble de la population dans un fait social total (Martuccelli, 2006, 2015), au risque de frôler, pour des populations occidentales et des cultures à majorité « naturaliste », de nouvelles formes temporelles qu’il s’agira d’interroger. L’inanticipable et le temps hors du temps sont devenus des ordinaires de vie et les rapports culture-nature beaucoup plus imbriqués en un seul élément et non deux séparés.Nous soutenons dans ce numéro de revue une posture pragmatique (Auray, 2016) qui consiste à penser que « toute redescription prend la forme d’une recontextualisation, dont l’objectif est de connecter l’objet redécrit avec une nouvelle théorie explicative, une nouvelle classe de comparaison, un nouveau vocabulaire descriptif » (Michel, 2011, p. 66). Aussi, la multiplicité des objets d’étude, des cultures en présence, des épistémologies et disciplines de référence, sont alors un atout pour penser l’épistémologie et les méthodologies d’analyses de l’inanticipable.Aussi, ce numéro de revue interroge trois axes de l’inanticipable :Axe 1 : l’épistémologie générale de ce concept et sa modélisation. Est-ce que l’inanticipable est une dimension de l’anticipable, telle l’imprévisibilité face à la prévisibilité ? Est-ce que l’inanticipable est une troisième dimension du rapport espace-temps ? Est-ce que l’inanticipable et l’anticipable sont deux faces d’une même pièce ? Est-ce que l’inanticipable est une phase comme une autre d’une crise qui perturbe l’équilibre (temporairement ou sur plus long terme), ou un ordinaire de vie, tel une perspective de la dynamique du monde ? Par rapport aux travaux de Derrida (1982, 2021), considérant que l’inanticipable est un “imprésentable à venir”, peut-on considérer que c’est toujours le cas et si oui, comment le résoudre ?Axe 2 : tel Descola (2005) dans les rapports culture et nature, il s’agit d’interroger ici les contrastes culturels dans les rapports espace-temps et la manière dont les outils culturels (langage, artefacts etc.) participent à leurs définitions. Est-il possible d’apprendre à anticiper ce que nos coordonnées culturelles orientent de nos réactions subjectives dans ce domaine ?Axe 3 : nous interrogeons l’opportunité même, et le cas échéant les possibilités de former à l’inanticipable, dans un monde où d’une part les repères bougent et se recomposent plus vite que jamais, nous obligeant sans cesse à actualiser et étalonner les cartes et les boussoles que nous mobilisons pour nous y orienter (Fabre, 2011), et où d’autres part il s’agit bien d’apprendre à construire, poser et travailler individuellement et collectivement des problèmes pernicieux (Fabre, 2022), c’est-à-dire qui n’admettent ni solution parfaite, complète et évidente ni innocuité de nos essais-erreurs. Faut-il simplement renoncer à ce projet comme illusoire ou trop occidentalo-centré, ou apprendre à le conduire différemment, avec plus d’acuité ?

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  • Authors: Bidart, Claire; Castra, Michel; Chauvel, Séverinie; Girard, Violaine; +2 Authors
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  • Authors: Hayem, Judith; Guo, Wenjing; Moreau de Bellaing, Louis;

    On a beaucoup compté et décompté pendant la crise du Covid-19 : les malades, les morts, le nombre de vaccinés, le nombre de rétifs à la vaccination, …, les heures. Mais quels comptes pour les laissés-pour-compte ? Quels sont les effets des mesures de confinement décidées par le gouvernement français sur les plus démunis, les invisibles et ceux qui le sont devenus ?C’est ce que ce numéro interroge au travers d’une série d’articles, attentifs à la fois aux effets concrets et subjectifs des mesures appliquées, mais aussi aux pratiques et aux inventions individuelles et collectives mises en place pour pallier la distanciation physique et sociale imposée. En effet, associations, individus, collectifs, bénévoles et citoyens n’ont pas attendu l’aval des autorités pour s’organiser et remédier aux manquements de l’État, qui, dans ses tâtonnements pour gérer le Covid-19, tentait de faire oublier les politiques qu’il avait mises en œuvre et qui ont détruit peu à peu le système public de soins, gravement mis à l’épreuve par la pandémie.Analysant finement des expériences personnelles, militantes ou professionnelles, les auteurs nous permettent de garder une trace vive de la spécificité d’une séquence historique dont les conséquences perdurent jusqu’à aujourd’hui. Ils documentent, souvent de manière réflexive, ce qui s’est passé et ce qu’ils ont pensé dans les salles de cours virtuelles où collégiens, lycéens et étudiants ont été priés d’étudier ; dans les quartiers de Paris avec les habitants qui n’avaient pas le loisir de s’éloigner de chez eux ; lors des séances devenues téléphoniques entre psychiatres et patients ; ou dans une association forcée de réviser son intervention auprès des personnes exilées.Avec ce numéro, L’Homme & la Société souhaite contribuer à une réflexion critique sur ce que nous avons traversé, ainsi que sur les possibles communs, afin de ne pas installer durablement les divisions et les inégalités que le Covid-19 et sa gestion ont continué à creuser et à justifier.

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  • Authors: Benezech, Ludovic;

    Le Dossier : "La motivation de la peine", Actes du colloque de Clermont-Ferrand du 20 mai 2022, textes réunis par Farah Safi, avec le soutien de la Chaire Jean Monnet "PPE" du CMH – with the support of the Erasmus+ Programme of the European Union, Marie Nicolas-Gréciano (dir.) Le Commentaire : "Les risques contractuels face au Covid-19 : le maintien de l’obligation de régler les loyers des baux commerciaux", commentaire des arrêts du 30 juin 2022, n°21-19.889 – n°21-20.127 – n°21-20.190, par Élise Roumeau Les Chroniques : "Un an de droit de l’environnement (2021)", par le Master 2 Droit public approfondi (École de Droit-UCA), Ch.-André Dubreuil (dir.) ; "Chronique de jurisprudence de droit notarial", par le Master 2 Droit notarial 2021-2022 (Faculté de droit de Dijon-Univ. de Bourgogne), Vincent Bonnet (dir.)

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  • Authors: Jacquemet-Gauché, Anne;

    Le Club des juristes, premier think tank juridique français. [En ligne] URL : https://blog.leclubdesjuristes.com/covid-19-letat-fautif-mais-pas-responsable-a-propos-de-la-decision-du-tribunal-administratif-de-paris-du-28-juin-2022-par-anne-jacquemet-gauche-professeure-de-droit-public-a-l/

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  • Authors: Caliendo, Giuditta; Battaglia, Elena;

    Le corpus UK-EU-DEBATE-20-21 a été recueilli dans le cadre du projet de recherche OLiNDiNUM (Observatoire LINguistique du DIscours NUMérique) et fait partie d'un réseau partagé de resources (cf. Corpus MIGR-TWIT sur Ortolang).Le corpus a été selectionné en vue d’examiner le débat médiatique post-Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sur la campagne de vaccination COVID-19. Les données ont été récupérées via l’Application Programming Interface (API) du site du réseau Twitter en utilisant les comptes des principaux acteurs politiques du gouvernement britannique et des institutions de l’Ue sur une période de 14 mois (1er février 2020-31 mars 2021). https://hdl.handle.net/11403/uk-eu-debate-20-21/v2

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  • Authors: Chambon, Marion; Herrscher, Charline; Al Halabi, Dana; François, Nathan; +9 Authors

    Induced by the spread of severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2), the COVID-19 pandemic underlined the clear need for antivirals against coronaviruses. In an effort to identify new inhibitors of SARS-CoV-2, a screening of 824 extracts prepared from various parts of 400 plant species belonging to the Rutaceae and Annonaceae families was conducted using a cell-based HCoV-229E inhibition assay. Due to its significant activity, the ethyl acetate extract of the leaves of Clausena harmandiana was selected for further chemical and biological investigations. Mass spectrometry-guided fractionation afforded three undescribed phenolic lipids (1–3), whose structures were determined via spectroscopic analysis. The absolute configurations of 1 and 2 were determined by analyzing Mosher ester derivatives. The antiviral activity against SARS-CoV-2 was subsequently shown, with IC50 values of 0.20 and 0.05 µM for 2 and 3, respectively. The mechanism of action was further assessed, showing that both 2 and 3 are inhibitors of coronavirus entry by acting directly on the viral particle. Phenolic lipids from Clausena harmandiana might be a source of new antiviral agents against human coronaviruses.

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  • Authors: Touzet, Hélène; Salson, Mikaël; Lemaitre, Claire; Débarre, Florence;

    Depuis le début de la pandémie de SARS-CoV-2, la surveillance de l’évolution du génome du virus avec son séquençage en continu est devenue un élément clé de santé publique. En effet, le génome d’un virus est par nature très dynamique, avec une évolution qui se manifeste par l’accumulation rapide de mutations. Disposer au fil du temps de nombreux génomes d’origines géographiques variées est donc nécessaire pour identifier l’émergence de variants, des lignées porteuses de mutations clés susceptibles d’affecter la pathogénicité et la transmissibilité du virus, voire de mener à un échappement vaccinal. Ce type de surveillance a pu être expérimenté ces dernières années avec la grippe saisonnière, les virus Ebola ou Zika, et a atteint une ampleur inédite avec le suivi du SARS-CoV-2. Une telle tâche requiert des moyens de génération, d’analyse bio-informatique et de partage des données particulièrement optimisés et ambitieux. Comment cela se passe-t-il ? Interstices

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  • Authors: Bertrand, Aliénor; Giraudoux, Patrick; Macé, Arnaud;

    National audience; Cet ouvrage propose une réflexion commune sur la pandémie du virus Sars-CoV-2, par un groupe de chercheurs de différentes disciplines.Il s'agit de mieux la comprendre en la situant dans les différentes lignes temporelles qui la constituent, notamment celles de l’évolution démographique, de la multiplication des zoonoses et des mobilités liées aux mondialisations.Sont également étudiées les chronologies des dispositifs de surveillance ; des cadres politiques, économiques, juridiques de préparation aux crises ; des politiques de traitement des épidémies.Celles, aussi, de la résistance aux mesures sanitaires, de la gestion de crise en hôpital, en Ephad et du confinement familial, étudiant.Sans oublier les aspects essentiels de la réorganisation sociale, économique, de l’action sur l’avenir, à court, moyen et long terme et des crises écologiques plus globales du climat et de la biodiversité.

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  • Authors: Aulanier, Audran;

    De février à juin 2021 ont eu lieu les six séances du séminaire (co-organisé par Luz Ascarate et Audran Aulanier) « Les applications de la méthode phénoménologique ». Ont ainsi été réunis treize chercheuses et chercheurs qui ont patiemment tenté de décortiquer l’utilisation de la méthode phénoménologique chez plusieurs auteurs qui se sont proposés de l’appliquer à différents objets, en particulier à l’agir politique, à l’art et au monde social. Le séminaire devait initialement se tenir à l’université Paris I – Panthéon-Sorbonne, mais, du fait des conditions sanitaires encore incertaines à cette période en raison du COVID-19, il s’est déroulé en ligne, réunissant jusqu’à soixante-dix personnes par séance, les vendredis entre 17h30 et 20h.Je tiens à remercier Luz Ascarate, avec qui nous avons organisé ce séminaire, ainsi que l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (ISJPS – UMR 8103, Paris I – Panthéon-Sorbonne – CNRS) et l’équipe de recherche EXeCO, qui ont soutenu le séminaire et aidé à sa mise en place.Les discussions ont largement porté sur ce qu’il était possible de faire avec la phénoménologie. Jusqu’à quand — ou à partir de quand — pense-t-on en phénoménologue ? Autour des mots-clefs de l’expérience-vécue, du monde-de-la-vie ou de la description, nous avons lu Husserl bien sûr, mais aussi Schürmann, Ricœur, Dufrenne, Merleau-Ponty, Schütz, Fanon ou encore Tassin, en nous concentrant sur leurs méthodes et en essayant de comprendre comment des objets différents requièrent des évolutions de la méthode ou de nouveaux croisements disciplinaires.Le séminaire était donc intitulé « Les applications de la méthode phénoménologique ». Une première interrogation était, pour reprendre une question de Georges Charbonnier à Maurice Merleau-Ponty : « la phénoménologie est[-elle] une philosophie ou une méthode » ? À cette question, Merleau-Ponty n’offre pas une réponse très explicite. D’un côté, il signale qu’il « est rare que les philosophes séparent absolument » méthode et doctrine. De l’autre, il dit qu’en « ce qui concerne la phénoménologie […] nous pouvons distinguer méthode et doctrine », dans la mesure où des applications dans d’autres domaines — il cite l’exemple de la psychologie et de la psychiatrie — reprennent la méthode sans nécessairement utiliser tout l’arrière-fond théorique. Dans le séminaire, nous ne nous sommes pas affrontés frontalement à cette question, mais nous avons plutôt tenté d’y répondre par esquisses : en revenant sur des usages de la phénoménologie chez plusieurs auteurs, nous nous sommes en particulier intéressés aux efforts qu’ils déployaient pour ‘sauver les phénomènes’ dans leurs champs d’études respectifs. Sauver les phénomènes, cela signifie s’intéresser à leur émergence et à la manière dont ils sont perçus, en n’oubliant donc pas le corps et la manière dont le soi accueille les phénomènes, parfois avec difficulté. La phénoménologie fournit en effet des outils pour décrire des corps qui souffrent, qui ne parviennent pas à répondre aux requêtes de l’étranger. Bref : ce qui rassemble les articles de ce dossier, ce sont des tentatives de réponses à la question « que faire avec la phénoménologie », réponses qui s’appuient en particulier sur les outils fournis par la discipline pour décrire la corporalité des sujets engagés dans l’action.La sélection de six textes issus du séminaire, ici présentée, peut donc s’organiser en trois thèmes, que sont le rapport de la phénoménologie à l’agir, aux arts, et au monde social.

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  • Authors: Carminatti, Nathalie; Lefer Sauvage, Gaëlle; Messaoui, Anita; Roelens, Camille;

    Un regard rétrospectif sur les expériences passées des crises sociétales n’est pas chose inutile quand un chercheur en sciences sociales essaye de comprendre la manière dont les populations se positionnent face aux crises, aux changements, aux accélérations des changements et des crises, notamment environnementaux, sociaux, sanitaires. Car les liens entre migrations des populations et phénomènes climatiques, sécheresse, pénuries d’eau et maladies, guerres, sont nombreux et aisément discutés dans la littérature, tels un tout des mouvements du monde humain et du rapport avec sa nature.De ce type de phénomènes, il nous a semblé utile de proposer collectivement dans le cadre de ce dossier une approche que l’on peut nommer, avec Morin, complexe (1999/2000 ; 2011/2012), ou encore, avec Wolton, indisciplinée (2012). Telle nous semble être une condition pour que la rencontre de la multiréférentialité et l’interdisciplinarité constitutives des sciences de l’éducation et de la formation (Mialaret, 1976/2017) et d’une optique prospective (Berger, 1962/1967 ; Gaudin, 2005/2013) permette à ces deux démarches intellectuelles de donner, ensemble, leurs meilleurs fruits.Considérer la dernière des crises sanitaires choc, à savoir le COVID-19, comme un phénomène global d’un ensemble de crises planétaires (environnementale, sociale, sanitaire) devient alors un point de départ du numéro de revue. Cette crise, au sens de Kaës (1979), à savoir une épreuve du sujet pour le sujet, a provoqué une sorte de confusion à laquelle il sera possible de donner une signification dans l’après-coup. Le travail de remémoration qui suit la crise sanitaire du COVID-19 semble avoir laissé « des cicatrices dans le corps du sujet, dans ses affects, dans ses liens et dans ses savoirs » (Kaës, 1988). Ces crises ont révélé une réelle adaptation de la part des enseignant.e.s, des formateur.trice.s et des éducateur.trice.s (Boudokhane-Lima et al., 2021 ; Carreras et Couturier, 2023 ; Weiss et Ali, 2022). Le système éducatif dans son entièreté a été mis à mal et a subi, au moins pour un temps, une sorte de dérèglement. En effet, pour survivre à cette crise, de nouveaux dispositifs ont vu le jour pour “faire classe en dehors de la classe” (Carminatti, Gomez et Carnus, 2022). Pour un temps, il n’y avait plus de cadre, donc comme une impossibilité de vivre.Pourtant, Ricoeur (1988) désigne la crise comme un phénomène transitoire, une rupture d’équilibre. S’ensuit, une crise d’identité où chacun (enseignant, parent, élève) se pose la question de sa place dans le système : l’enseignant, notamment, a dû mettre en place de nouveaux dispositifs où la dévolution (Brousseau, 1998) trouve une place toute particulière. De la présence en classe à la présence à distance, de la continuité à la discontinuité pédagogique, du synchrone à l’asynchrone, toutes ces notions sont aujourd’hui à revisiter pour entrer dans un monde en transition.Si la crise est un phénomène transitoire, elle semble apparaître comme l’emblème du présent. Le mot grec krisis signifie décision : c’est le moment décisif dans l’évolution d’un processus incertain. La question de la décision est centrale sauf qu’aujourd’hui la crise est marquée du sceau de l’indécision et de l’inanticipé.Anticiper n’implique pas les mêmes processus que prévoir (Lesca, 2008). Anticiper revient à détecter les signes énonciateurs d’un possible changement dans l’environnement, être à l’affût ou être en veille active des signes (telle l’enquête de Auray, 2016 ), et considérer que les événements vont se produire, impliquant une démarche de mise en avant des obstacles. L’anticipation met le sujet dans une logique hypothético-déductive : il prend conscience des possibles, pondère, se met en condition pour agir ou éviter les coups.Prévoir, c’est « voir à l’avance », se mettre en état d’une pleine attention (telle l’alerte de Auray, 2016 ) et s’inscrire dans une démarche probabiliste face aux événements. Prévoir, c’est partir du passé pour le projeter dans un avenir sur une base de calculs. L’arrière-plan culturel général de la prévision est de considérer que les probabilités sont un moyen de prévoir l’imprévisible.Ces deux notions - anticiper et prévoir - interrogent la démarche adoptée par les scientifiques face aux crises pandémiques et aux multiplicités des crises - environnementales, sociales et sanitaires - : quelles possibilités s’offrent les scientifiques pour anticiper ces crises ou vivre avec et s’ajuster à leur inanticipation ? Un enjeu majeur demeure de se positionner face à la manière dont « la globalisation des risques majeurs reconfigure les manières qu’ont les sociétés de penser l’adaptation de la jeunesse par l’éducation » (Wallian et Poggi, 2024, à paraître).Anticiper et prévoir sont intimement liés à notre conception du temps. Or, selon Boroditsky (2018), le langage oriente les diverses conceptions du temps. Dans des rapports au monde où la possibilité de « découper le réel en catégorie stable devient illusoire, puisque l’on n’est jamais assuré de l’identité de la personne humaine ou non humaine qui se cache sous le vêtement de telle ou telle espèce » (Descola, 2005, p. 56), et où les distinctions entre nature, surnature et humanité sont devenus vaines, on peut penser qu’une troisième dimension dans le temps est envisageable et susceptible de soutenir la diversité des conceptions culturelles, à savoir « le temps hors du temps ». Le rapport espace-temps, très intriqué dans une conception « naturaliste » et occidentale, issu notamment des recherches en physique, n’est pas nécessairement partagé dans d’autres cultures. Klein (1995) confirme que concevoir la localisation et le temps comme intimement liés, est issu d’une approche de la physique moderne de Newton, qui est structurée autour du principe de causalité. Mais les travaux d’Einstein, cités par Klein (1995) ont montré que la séparation entre l’espace et le temps est relative, non absolue, et que le temps et l’espace sont également désynchronisés. Ainsi, cette troisième conception du temps hors du temps, tel un temps entre parenthèse, majoritairement mentionné par les étudiants en période de confinement (Lefer Sauvage et al., 2022 ; Wallian et al., 2020), nous amènerait à revoir les catégorisations initiales du temps, et considérer que l’épreuve de COVID-19 a projeté l’ensemble de la population dans un fait social total (Martuccelli, 2006, 2015), au risque de frôler, pour des populations occidentales et des cultures à majorité « naturaliste », de nouvelles formes temporelles qu’il s’agira d’interroger. L’inanticipable et le temps hors du temps sont devenus des ordinaires de vie et les rapports culture-nature beaucoup plus imbriqués en un seul élément et non deux séparés.Nous soutenons dans ce numéro de revue une posture pragmatique (Auray, 2016) qui consiste à penser que « toute redescription prend la forme d’une recontextualisation, dont l’objectif est de connecter l’objet redécrit avec une nouvelle théorie explicative, une nouvelle classe de comparaison, un nouveau vocabulaire descriptif » (Michel, 2011, p. 66). Aussi, la multiplicité des objets d’étude, des cultures en présence, des épistémologies et disciplines de référence, sont alors un atout pour penser l’épistémologie et les méthodologies d’analyses de l’inanticipable.Aussi, ce numéro de revue interroge trois axes de l’inanticipable :Axe 1 : l’épistémologie générale de ce concept et sa modélisation. Est-ce que l’inanticipable est une dimension de l’anticipable, telle l’imprévisibilité face à la prévisibilité ? Est-ce que l’inanticipable est une troisième dimension du rapport espace-temps ? Est-ce que l’inanticipable et l’anticipable sont deux faces d’une même pièce ? Est-ce que l’inanticipable est une phase comme une autre d’une crise qui perturbe l’équilibre (temporairement ou sur plus long terme), ou un ordinaire de vie, tel une perspective de la dynamique du monde ? Par rapport aux travaux de Derrida (1982, 2021), considérant que l’inanticipable est un “imprésentable à venir”, peut-on considérer que c’est toujours le cas et si oui, comment le résoudre ?Axe 2 : tel Descola (2005) dans les rapports culture et nature, il s’agit d’interroger ici les contrastes culturels dans les rapports espace-temps et la manière dont les outils culturels (langage, artefacts etc.) participent à leurs définitions. Est-il possible d’apprendre à anticiper ce que nos coordonnées culturelles orientent de nos réactions subjectives dans ce domaine ?Axe 3 : nous interrogeons l’opportunité même, et le cas échéant les possibilités de former à l’inanticipable, dans un monde où d’une part les repères bougent et se recomposent plus vite que jamais, nous obligeant sans cesse à actualiser et étalonner les cartes et les boussoles que nous mobilisons pour nous y orienter (Fabre, 2011), et où d’autres part il s’agit bien d’apprendre à construire, poser et travailler individuellement et collectivement des problèmes pernicieux (Fabre, 2022), c’est-à-dire qui n’admettent ni solution parfaite, complète et évidente ni innocuité de nos essais-erreurs. Faut-il simplement renoncer à ce projet comme illusoire ou trop occidentalo-centré, ou apprendre à le conduire différemment, avec plus d’acuité ?

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  • Authors: Bidart, Claire; Castra, Michel; Chauvel, Séverinie; Girard, Violaine; +2 Authors
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  • Authors: Hayem, Judith; Guo, Wenjing; Moreau de Bellaing, Louis;

    On a beaucoup compté et décompté pendant la crise du Covid-19 : les malades, les morts, le nombre de vaccinés, le nombre de rétifs à la vaccination, …, les heures. Mais quels comptes pour les laissés-pour-compte ? Quels sont les effets des mesures de confinement décidées par le gouvernement français sur les plus démunis, les invisibles et ceux qui le sont devenus ?C’est ce que ce numéro interroge au travers d’une série d’articles, attentifs à la fois aux effets concrets et subjectifs des mesures appliquées, mais aussi aux pratiques et aux inventions individuelles et collectives mises en place pour pallier la distanciation physique et sociale imposée. En effet, associations, individus, collectifs, bénévoles et citoyens n’ont pas attendu l’aval des autorités pour s’organiser et remédier aux manquements de l’État, qui, dans ses tâtonnements pour gérer le Covid-19, tentait de faire oublier les politiques qu’il avait mises en œuvre et qui ont détruit peu à peu le système public de soins, gravement mis à l’épreuve par la pandémie.Analysant finement des expériences personnelles, militantes ou professionnelles, les auteurs nous permettent de garder une trace vive de la spécificité d’une séquence historique dont les conséquences perdurent jusqu’à aujourd’hui. Ils documentent, souvent de manière réflexive, ce qui s’est passé et ce qu’ils ont pensé dans les salles de cours virtuelles où collégiens, lycéens et étudiants ont été priés d’étudier ; dans les quartiers de Paris avec les habitants qui n’avaient pas le loisir de s’éloigner de chez eux ; lors des séances devenues téléphoniques entre psychiatres et patients ; ou dans une association forcée de réviser son intervention auprès des personnes exilées.Avec ce numéro, L’Homme & la Société souhaite contribuer à une réflexion critique sur ce que nous avons traversé, ainsi que sur les possibles communs, afin de ne pas installer durablement les divisions et les inégalités que le Covid-19 et sa gestion ont continué à creuser et à justifier.

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  • Authors: Benezech, Ludovic;

    Le Dossier : "La motivation de la peine", Actes du colloque de Clermont-Ferrand du 20 mai 2022, textes réunis par Farah Safi, avec le soutien de la Chaire Jean Monnet "PPE" du CMH – with the support of the Erasmus+ Programme of the European Union, Marie Nicolas-Gréciano (dir.) Le Commentaire : "Les risques contractuels face au Covid-19 : le maintien de l’obligation de régler les loyers des baux commerciaux", commentaire des arrêts du 30 juin 2022, n°21-19.889 – n°21-20.127 – n°21-20.190, par Élise Roumeau Les Chroniques : "Un an de droit de l’environnement (2021)", par le Master 2 Droit public approfondi (École de Droit-UCA), Ch.-André Dubreuil (dir.) ; "Chronique de jurisprudence de droit notarial", par le Master 2 Droit notarial 2021-2022 (Faculté de droit de Dijon-Univ. de Bourgogne), Vincent Bonnet (dir.)

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  • Authors: Jacquemet-Gauché, Anne;

    Le Club des juristes, premier think tank juridique français. [En ligne] URL : https://blog.leclubdesjuristes.com/covid-19-letat-fautif-mais-pas-responsable-a-propos-de-la-decision-du-tribunal-administratif-de-paris-du-28-juin-2022-par-anne-jacquemet-gauche-professeure-de-droit-public-a-l/

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